AUTO-MOTO-ECOLE MOTREX

THEORIE : UNE NECESSITE...

â–º Songez à suivre un tel cours... et examinez les différents outils mis à votre disposition.
Il faut savoir qu'en soi l'examen théorique actuel ne pose qu'un problème sémantique pour certains. Les questions simplissimes, pour ne pas dire simplistes, ne demandent pas une étude réelle et le résultat de 41/50 est non signifiant par rapport à une connaissance pragmatique des règles. Le problème se pose donc en pratique : à la place de trois réponses où, avec un peu de flair ou de chance, vous "tapez" dans le mille, vous avez devant vous trois, voir plus de conducteurs, qui ne respectent en général rien, et vous devrez à ce moment prendre vos décisions tout(e) seul(e) en connaissance de cause. A savoir qu'aujourd'hui, le code de la route ne concerne apparemment plus que les écoles de conduite et leurs élèves, lorsqu'on observe la réalité actuelle des comportements sur la route.


	L'examen théorique et l'incidence du temps de réflexion imparti... Lecture et temps de réflexion entre chaque "dia" vous laisse 30 secondes pour trouver la bonne réponse. En pratique, à 30 km/h, vous parcourez 9 m/s (très exactement 8,31 m/s). Le moyen mnémotechnique pour une estimation rapide visant à convertir les km/h en m/s consiste à prendre le chiffre des dizaines et à le multiplier par 3, soit 3x3=9 m/s ; au-dessus de 100 km/h, prenez le chiffre de la centaine associé à celui de la dizaine, et multipliez ce nombre par 3, soit 10x3=30 m/s (très exactement 27,7 m/s). Donc, sur cette base, 30 km/h donne alors une approximation de 9 m/s (8,31 m/s), 50 km/h de 15 m/s (13,85 m/s), 70 km/h de 21 m/s (19,39 m/s), 90 km/h de 27 m/s (24,93 m/s) et 120 km/h de 36 m/s (33,24 m/s).
	L'approximation donnée par ce moyen mnémotechnique - qui est à la base d'un des principes fondamentaux de la conduite défensive - permet de discerner assez rapidement à la fois distance de sécurité, de freinage et d'arrêt, grâce à cette conversion simplifiée, certes "un peu à la hausse", mais la marge d'erreur appliquée est négligeable, vu que les véhicules sont en mouvement et que cette estimation repose de surcroît sur "une appréciation visuelle à coefficient variable", suivant en cela le niveau très inégal de développement des facultés de perception de chaque individu, dû le plus souvent au manque cruel de formation des conducteurs.
	Ce petit exposé - conversion km/h en m/s - a tôt fait de vous montrer que s'il vous faut à 30 km/h un temps de trente seconde de réflexion (temps imparti entre deux dias de l'examen théorique), cela correspond en pratique à "une distance de réflexion" parcourue de 270 m : vous aurez donc compris 270 m plus tard ce que vous auriez dû anticiper 150 m plus tôt (c.q.f.d.) ! Que dire à 120 km/h, nous vous laissons faire le calcul et vous comprendrez aisément que, sans formation, la fiction de l'examen théorique ne vous permettra pas en pratique de réagir comme il le faut, encore moins d'avoir compris le sens d'une règle et de ses modalités d'application.
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â–º Tout ça pour vous dire...
... que rien ne remplacera jamais un vrai cours donné par un professionnel qui, de par sa formation juridique et technique, fait l'effort de mettre à votre portée le code et ses règles de circulation ainsi que certains aspects "technico-théoriques" de la conduite, souvent trop rébarbatifs pour les aborder dans une étude autodidacte, si vous voulez réellement apprendre, progresser et ne pas devoir recevoir des explications trop longues dans la voiture, en camion ou sur la moto (assez difficile, du reste...).